La prolifération de lapins a été étudiée au moyen-âge par Leonard De Pise, et il a modélisé ces évolutions par le problème suivant :
La prolifération de lapins
Au départ, il existe \(1\) couple unique de lapereaux.
Un couple de ces lapins ne peut se reproduire qu'à partir du moment où il a atteint l'âge de sa maturité : c'est-à-dire \(1 \ mois\).
Supposons maintenant que chaque nouveau mois qui passe, chaque couple de lapins en mesure de procréer donne naissance à \(1\) nouveau couple de lapereaux.
Alors, on a l'évolution suivante :
- Au premier mois, il n'existe encore aucun couple de lapins en mesure de procréer. \((m = 0, \ L_0 = 0) \)
- Au second mois, il y a alors ce couple de lapereaux qui est devenu \(1 \) couple de lapins. \((m = 1, \ L_1 = 1) \)
- Au troisième mois, il y a toujours \(1 \) couple de lapins (celui de départ), plus la venue d'\(1 \) nouveau couple de lapereaux issu de la procréation du mois précédent. \((m = 2, \ L_2 = 1) \)
Calculer l'évolution du nombre de couples de lapins adultes sur les \(5\) mois suivants.
La suite de Fibonacci, qu'on notera \((F_n)_{n \hspace{0.05em} \in \mathbb{N} }\), est la plus célèbre de suites de nombres.
Celle-ci a pour particularité que chaque terme de cette dernière est l'addition des deux termes précédents.
En utilisant les propriétés des suites récurrentes, modéliser cette suite par une expression.
Cette suite débute par la séquence suivante :
Vérifier que les prochains termes sont bien identiques à ceux trouvés à l'exercice précédent sur la prolifération de lapins.
Pour les \(10\) premiers termes de cette suite, étudier le rapport suivant :
Que remarque-t-on pour la valeur de ce rapport à partir d'un certain rang ?
On appelle « division en moyenne et extrême raison », lorsque l'on divise un segment de sorte qu'on ait le rapport suivant :
Si maintenant on construit un carré avec le côté \(AC\), on obtient un rectangle d'or :
En remplaçant les valeurs de \((1)\) dans \((2)\), on est alors rendu à une nouvelle égalité de rapports :
Résoudre l'équation \((2)\).
En déduire quel est le seul nombre positif qui convient comme solution à cette équation.
À partir de la suite de Fibonacci de l'exercice précédent, effectuer les étapes suivantes.
À chaque trait tracé, on prendra l'extrémité de l'ancien trait comme point de départ pour le trait suivant.
à partir de l'origine, tracer un trait de longueur \(F_1\) vers la droite
tracer un trait de longueur \(F_2\) vers le haut
tracer un trait de longueur \(F_3\) vers la gauche
..etc.
Avec l'exercice précédent, on a trouvé que :
Vérifier l'équation \((\phi^2)\) par un calcul de fraction.
Calculer l'expression de \((\phi^3)\) et de \((\phi^4)\), en conservant \(\phi\) intacte.
On décide de modéliser la valeur de \(\phi\) par une relation de récurrence :
Montrer par une récurrence la véracité de cette expression pour tout \((n \geqslant 0)\).
On décide de modéliser la valeur de \(\phi\) par une autre relation de récurrence :
Montrer par une récurrence la véracité de cette expression pour tout \((n \geqslant 0)\).
Comparer les résultats précédents au valeurs trouvées pour \((\phi^3)\) et de \((\phi^4)\).
À l'aide de l'expression démontrée par récurrence \((\Phi'_n)\), arranger l'expression pour mettre \(\phi^{n}\) tout seul.
Alors, calculer la valeur de \(\phi^{-1}\).
Mise en abime par une racine
En reprenant notre expression \((\phi^2)\) :
Exprimer \(\phi\) en fonction de \(\phi\).
Reproduire ce schéma de mise en abîme sur trois ou quatre itérations.
En déduire alors la formule générale de cette mise en abîme.
Mise en abime par une racine
De même, en reprenant notre expression \((\phi^{-1})\), on a :
Reproduire exactement le même processus qu'à l'exercice précédent.