Dans un triangle ordinaire \(\bigl \{ a, b, c\bigr\}\) avec :
Et tel que la figure suivante :
La somme des angles d'un triangle fait toujours \(180°\) \((\pi \ radians) \) .
Dans un triangle ordinaire \( \bigl \{ a,b,c \bigr \}\), pour calculer la surface du triangle, on projette une hauteur sur un des côtés, par exemple \(c\) :
À partir de cela, on fait :
Soit,
$$\mathcal{A} = \frac{base \times hauteur}{2} $$
Dans deux triangles semblables imbriqués \( ABC \) et \( ADE \), où \(ADE\) est le plus grand triangle.
Ou encore dans le cas où les deux triangles sont semblables par l'extérieur (en conservant l'alignement des points précédents).
Théorème
Le théorème exprime que s'il existe un parallélisme entre les deux longueurs semblables des triangles imbriquées, alors il existe une relation de proportionnalité des longueurs respectives alignées.
$$BC \parallel DE \Longrightarrow \Biggl( \frac{AB}{AD} = \frac{AC}{AE} = \frac{BC}{DE} \Biggr) \qquad \bigl(Thal\textit{è}s \enspace(th \textit{é} or \textit{è} me) \bigr) $$
Réciproque
Sa réciproque, en revanche, permet de déduire un parallélisme entre les deux longueurs si il existe une égalité entre les trois rapports de proportions entre les longueurs semblables.
$$ \Biggl( \frac{AB}{AD} = \frac{AC}{AE} = \frac{BC}{DE} \Biggr) \Longrightarrow BC \parallel DE \qquad \bigl(Thal\textit{è}s \enspace(r\textit{é}ciproque) \bigr) $$
Même si deux de ces égalités suffisent à prouver le prallélisme :
$$ \Biggl( \frac{AB}{AD} = \frac{AC}{AE}\Biggr) \ ou \ \Biggl(\frac{AB}{AD} = \frac{BC}{DE} \Biggr) \ ou \ \Biggl(\frac{AC}{AE} = \frac{BC}{DE}\Biggr) \Longrightarrow BC \parallel DE \qquad \bigl(Thal\textit{è}s \enspace(réciproque^*) \bigr) $$
Équivalence
Comme pour le théorème de Pythagore, l'équivalence issue des deux implications permettent d'établir une liaison forte entre le parallélisme et le rapport de proportionnalité des longueurs semblables.
L'une suffit à avoir l'autre, et inversement.
$$ BC \parallel DE \Longleftrightarrow \Biggl( \frac{AB}{AD} = \frac{AC}{AE} = \frac{BC}{DE} \Biggr) \qquad \bigl(Thal\textit{è}s \enspace(\textit{é}quivalence) \bigr) $$
Deux triangles sont dit semblables lorsqu'ils ont leurs longueurs respectives proportionnelles et leurs angles respectivement égaux.
Cela implique alors un rapport \(k\) entre les longueurs respectives, correspondant à un agrandissement, une réduction ou une conservation (si \(k = 1\)).
Il existe pricipalement trois cas de similarités de triangles.
Deux triangles sont semblables :
s'ils ont leurs trois côtés respectifs proportionnels.
s'ils ont au moins deux angles deux-à-deux égaux.
s'ils ont un angle commun et qu'ils ont les deux longueurs respectives proportionnelles
Soit un triangle \( \bigl \{ a,b,c \bigr \}\), où \(c\) est le plus grand côté.
Théorème
Le théorème de Pythagore part de l'hypothèse d'un triangle rectangle, pour en déduire une relation entre les longueurs du triangle \( \bigl \{ a,b,c \bigr \}\).
Pour prouver la véracité du thèorème, nous avons projeté la hauteur \( h_c\) sur l'hypoténuse \( c\).
On sait que la somme des angles d'un triangle est égal à \(\pi \enspace (180°)\) .
Dans le triangle principal formé par \(\{a, b, c\}\), on remarque que \(\alpha + \beta + \frac{\pi}{2} = \pi\).
Cette relation générale va nous permettre de déduire d'autres angles.
Dans le second triangle formé par \(\{m, \; h_c, \; a\}\), on a un angle droit et l'angle \(\beta\). Le troisième angle est alors \(\alpha\).
Enfin, dans le dernier triangle formé par \(\{h_c, \; n, \; b\}\), on a un angle droit et l'angle \(\alpha\). Le troisième angle est donc \(\beta\).
Nous les avons ajoutés à la figure suivante :
Une propriété des triangles semblables nous dit que lorsque deux triangles ont deux-à-deux les mêmes angles, ils sont semblables, et auront alors deux-à-deux leurs côtés similaires formant un même ratio.
Dans ce cas, on a les relations suivantes :
Grâce aux expressions \((1)\) et \((2)\), on a :
$$ \Biggl \{ \begin{gather*} a^2 = cm \qquad (3) \\ b^2 = cn \qquad \ (4) \end{gather*} $$
Maintenant, en additionnant \((3) \) et \((4)\), on obtient :
Mais \( (m + n = c) \), soit finalement :
Réciproque
La réciproque du théorème part de l'hypothèse de cette relation entre les longueurs, pour en déduire le caractère rectangle du triangle.
Équivalence
L'un et l'autre forment une équivalence, c'est-à-dire que l'on sera sûr qu'il n'y aura jamais l'un sans l'autre.
Les deux propositions seront toujours dans le même état logique.
Triangle de proportions \((3 \ / \ 4 \ / \ 5)\)
Soit un \( k \in \hspace{0.03em} \mathbb{R}^+ \) un réel positif, et un triangle de longueurs respectives \( \Bigl \{ a = 3k, \ b = 4k, \ c = 5k \Bigr \} \).
Tout triangle de proportions \((3 \ / \ 4 \ / \ 5)\) est un triangle rectangle
Soit un \( k \in \hspace{0.03em} \mathbb{R}^+ \) un réel positif, et un triangle de longueurs respectives \( \Bigl \{ a = 3k, \ b = 4k, \ c = 5k \Bigr \} \).
On essaye de vérifier si ce triangle est rectangle, on calcule alors :
On a bien :
Donc si l'on applique la réciproque du théorème de Pythagore, on a :
Donc le triangle est bien rectangle entre \(a\) et \(b\).
Les règles de trigonométrie s'appliquent toujours dans un triangle rectangle.
Relativement à un angle \(\alpha\), on a les relations suivantes :
Astuce : On peut utiliser le moyen mnémotechnique \(SOH-CAH-TOA\).
Exemple :
Dans le triangle rectangle suivant :
On aura les relations suivantes :